Recherches
Nos activités sont basées sur des faits
Le travail basé sur les preuves est l’un des principes fondamentaux d’action aux côtés des approches de participation communautaires et culturellement adaptées. Ce qui veut-dire que nos interventions et nos outils de prévention se basent soit sur les résultats de notre propre recherche, soit sur ceux de la recherche nationale et/ ou internationale. Le tout est régulièrement revu et mis à jour en accord avec le nouveau guide scientifique des méthodes efficaces de prévention afin d’assurer de la haute qualité à nos activités.
Nous évaluons régulièrement nos interventions pour renforcer le lien entre la science et la pratique. En faisant ainsi, nous contribuons à développer des pratiques fondées sur les preuves, dans la mesure où toute notre recherche opérationnelle ne répond pas aux normes de preuves scientifiques de haut niveau.
Nous utilisons les méthodes d’amélioration de la qualité pour s’assurer que nos activités de prévention répondent aux normes de haute qualité. La prévention de haute qualité doit être contextualisée et adaptée au besoin de la population-cible. Par conséquent, nous utilisons des méthodes de recherche qualitative, par exemple pour évaluer les obstacles au dépistage du VIH en vue de développer des outils pour aider les prestataires de soins de santé à promouvoir le dépistage du VIH, tels que des brochures, des fiches descriptives, et des guides pour le dépistage du VIH dans les soins primaires. Un autre domaine de recherche concerne l’exploration qualitative de la stigmatisation liée au VIH afin de réduire cet obstacle de la prévention et de l’accès aux soins du VIH.
L’une de nos études remarquables est le « projet TOGETHER » qui avait pour objectif de comprendre la dynamique de l’épidémie du VIH dans les milieux communautaires des Africains vivant dans la ville d’Anvers. Grâce à cette étude, nous avons eu les premières données de prévalence du VIH parmi les Africains d’origine Sub-Saharienne, qui ont orienté nos activités de prévention primaire. En vue d’améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH, nous avons développé de façon systématique des interventions de prise en charge psychosociales. Une étude scientifique utilisant des méthodes mixtes est en cours pour évaluer ces interventions.
Nous travaillons en partenariat avec des projets européens de santé publique ou de recherche tels que le projet EURO HIV EDAT visant à améliorer le conseil et le dépistage dans les programmes communautaires de dépistage du VIH, ou l’étude européenne aMASE, qui a identifié le pays dans lequel les immigrés ont été infectés par le VIH et leur accès aux soins dans les pays hôtes en Europe.
Êtes-vous intéressé à faire de la recherche de VIH auprès des migrants africains?
- Contactez Christiana Nöstlinger, coordinatrice de l’équipe
- + 32 (0)3 247 64 72
- cnoestlinger@itg.be